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Patients / Grand corps malade
Livre
Edited by Don Quichotte éd. - 2012
Présentation de l'éditeur : "Il y a une quinzaine d’années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l’eau n’est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu’on lui annonce qu’il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l’usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d’auteur-chanteur-slameur, en 2003, c’est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu’il prend le nom de scène de Grand Corps Malade. On connaît l’immense succès qui suit : trois albums plébiscités par le public et la critique, une distinction de Chevalier des Arts et des Lettres, qui récompense la qualité de sa plume, toujours subtile et surprenante. Dans ses chansons pleines de justesse, telles « À l’école de la vie », « Roméo kiffe Juliette », « Éducation nationale », ou encore « Rachid Taxi », l’artiste soulève le voile d’une réalité sociale et politique singulière. Chaque année, certains de ses textes sont proposés au baccalauréat de français. Dans son livre, où il se fait pour la première fois auteur d’un récit en prose, il raconte, avec humour, dérision et beaucoup d’émotion, les douze mois passés en centre de rééducation et relate les aventures tragiques mais aussi cocasses vécues par lui et ses colocataires d’infortune."
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Patients
« Grand Corps Malade »..., quelle histoire se cache derrière le nom de scène du célèbre slameur ? Un plongeon dans une piscine trop peu remplie, et tout semble s’arrêter. Le corps ne répond plus comme le cerveau l’entend. Être patient devient une vertu indispensable quand l’adjectif se fait nom, sur le long terme. Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, a franchi les obstacles pour devenir l’artiste qu’on connaît aujourd’hui. En slam comme en prose, il touche par ses mots et son authenticité. Le style est simple, dénué de fioritures dont se passe bien la narration du vécu. Son parcours avec le handicap est raconté avec humour et humilité… trois mots en h qui en appellent un autre : humanité.
BU Vauban - Le 13 juin 2023 à 11:40