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L'animal : un soignant qui a du « flair »
Archive ouverte : Mémoire d'étudiant
Edité par HAL CCSD
Introduction : les hospitalisations peuvent s’avérer traumatisantes pour un enfant. Séparé de ce qui lui est familier, cela peut occasionner des émotions négatives chez le patient qui peuvent aller jusqu’à compliquer la prise en soin. Ainsi, on peut se demander si la présence d’un animal pourrait rassurer l’enfant et le conduire à accepter les soins et la relation avec la puéricultrice.Objectif : ce travail aura pour objectif de déterminer en quoi le contact animal aurait un impact dans la relation soignant-soigné entre la puéricultrice et l’enfant de 3 à 6 ans en milieu hospitalier.Méthodologie : une enquête exploratoire sera réalisée grâce à des entretiens ouverts pour éviter d’orienter l’entrevue et favoriser un recueil plus qualitatif. Le choix sera fait de cibler des puéricultrices ou des infirmières avec une expérience en pédiatrie.Résultats : il ressort des entretiens que la peur est l’émotion principale de l’enfant à l’hôpital. La présence d’un animal aide l’enfant à gérer sa peur en instaurant un climat serein, où il sera plus ouvert à la discussion. A partir de là, il est plus simple pour la puéricultrice d’établir une relation soignant-soigné avec l’enfant. Cependant, certains soignants ne voient l’animal que comme une distraction n’influençant pas vraiment les soins.Conclusion : la médiation animale, si elle n’est pas toujours vue comme favorisant la prise en soin, permet au moins de placer l’enfant dans un état d’esprit plus serein. Il serait alors peut-être nécessaire de penser la zoothérapie comme un véritable projet thérapeutique.