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Le jeu pour substituer les écrans
Archive ouverte : Mémoire d'étudiant
Edité par CCSD
Introduction : depuis plusieurs années, on peut assister à la recrudescence de l’utilisation des écrans chez les enfants de plus en plus jeunes. En tant que professionnelle, la puéricultrice de PMI a un rôle essentiel dans son partage de savoir auprès des parents, sur les risques de l’utilisation précoce des écrans, ainsi que dans le partage de solutions alternatives, comme le jeu.Objectif : ce travail aura pour objectif de déterminer en quoi la puéricultrice exerçant au sein de la Protection Maternelle et Infantile peut répondre aux besoins des parents autour de l’importance de la place du jeu chez l’enfant, pour suppléer l’utilisation des écrans.Méthodologie : l’autrice a fait le choix de réaliser une enquête exploratoire, afin de répondre à ses hypothèses par le biais d’entretiens semi-directifs. Elle y a interrogé des puéricultrices exerçant en PMI.Résultats : il y a une méconnaissance des risques des écrans chez les parents, ainsi que des difficultés financières ou organisationnelles à pouvoir proposer autre chose à leur enfant. La puéricultrice va chercher à s’adapter aux moyens des parents, en passant par ses partenariats ou faisant preuve de créativité. Par ailleurs, le fait que les parents eux-mêmes soient beaucoup sur écran encourage le mimétisme des enfants.Conclusion : la puéricultrice qui exerce en PMI a un rôle fondamental dans la prévention primaire en ce qui concerne les risques de l’utilisation précoce des écrans. Cependant, il peut être difficile d’interdire purement l’utilisation des écrans chez les moins de trois ans : le plus important est de proposer des alternatives possibles et accessibles pour tous, ainsi que de privilégier le lien d’attachement parents-enfant.
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