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R&D outsourcing. L’impartition de la R&D. Les spécificités d’une pratique de délégation atypique : une approche enracinée
Archive ouverte : Thèse
Edité par HAL CCSD
The subject of this research is the understanding of the R&D impartition phenomenon as a whole. The thesis lies upon an interpretativist approach and uses the grounded theory as its research strategy. As Glaser and Strauss recommend, this work is not in keeping with a predefined theoretical pattern. Indeed, it starts with a presentation of R&D in France, and with a pilot study based on five organizations. The second chapter explains the chosen epistemological orientation and defines the strategy as exploratory and qualitative, and the reasoning process as abductive. It also introduces the qualitative study which is based on 46 interviews and on an analysis of various documents, as well as the analytical tools used. It finally describes the quantitative study taking up the data coming from two studies carried out by the ministries.The third chapter investigates the different results, it adopts a clear definition of the R&D impartition, it divides the phenomenon into five customer-provider relations. It alson stresses the need for skills as the main reason for the R&D impartition, and the existence of a core research which cannot be outsourced. A last section details the various kinds of contracts and the different stages of the project.The way to do things has barely been touched on during the interviews. Therefore, a case study focusing on the relation between an impartitor and one of its oursourcing vendors has been carried out, and is explained in the fourth chapter. This case study identifies four coordination factors of the impartition relation, which are the human action, learning, proximity and trust. A last chapter establishes a synthesis of the contributions and limits of the literature which has been used as an analytical tool, and this work is completed by a summary leading to a substantive theory of the R&D impartition. . L’objet de cette recherche est de comprendre le phénomène de l’impartition de la R&D dans son ensemble. La thèse est ancrée dans une posture interprétativiste et a recours à la théorie enracinée comme démarche de recherche. Comme le préconisent Glaser et Strauss, ce travail ne s’inscrit pas dans un cadre théorique prédéfini ; ainsi, il débute par un état des lieux de la R&D en France et une étude pilote basée sur cinq organisations. Le deuxième chapitre expose le positionnement retenu et caractérise la recherche d’exploratoire et de qualitative et le mode de raisonnement d’abductif. Il présente également l’étude qualitative qui repose sur 46 entretiens et une analyse de documents ainsi que les outils analytiques qui ont été utilisés. Il décrit, enfin, l’étude quantitative reprenant les données issues de deux études réalisées par les ministères.Le troisième chapitre examine les différents résultats, il adopte une définition précise de l’impartition de la R&D, il décompose le phénomène en cinq relations client-prestataire. Il met aussi en avant la recherche de compétences comme principale raison de l’impartition de la R&D et l’existence d’un cœur de recherche ne pouvant être imparti. Une dernière section détaille les différents types de contrats et les différentes étapes du projet.Le comment n’a été que peu abordé dans les entretiens. Aussi, une étude de cas portant sur la relation entre une entreprise impartitrice et un de ses prestataires a été menée et est relatée dans le chapitre 4. Cette étude de cas identifie quatre modes de coordination de la relation d’impartition que sont la dimension humaine, l’apprentissage, la proximité et la confiance. Un dernier chapitre établit un bilan des apports et des limites de la littérature qui a été utilisée comme outil analytique, et ce travail s’achève par une synthèse aboutissant à une théorie substantive de l’impartition de la R&D.